Depuis plusieurs mois, un bras de fer se fait observer entre le géant canadien Barrick Gold et l’État malien au sujet des dettes fiscales liées à l’exploitation d’une mine d’or stratégique. Les accusations de Bamako à l’endroit de l’entreprise portent sur un non-paiement des impôts réclamés après la réforme du code minier en 2024. L’exploitation du site Loulo-Gounkoto est à l’arrêt, et les tensions continuent de monter.
Après le renforcement de son code minier en 2024 le Mali et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold. Les services des impôts de Bamako ont fermé les bureaux de Barrick Gold à Bamako pour "non-paiement d'impôts", a indiqué à l'AFP une source des services fiscaux maliens, sous couvert d'anonymat. De ce fait les activités d'extraction à Loulo-Gounkoto sont suspendues après la saisie en janvier de trois tonnes d'or sur le site par les autorités maliennes
Depuis un moment la junte empêchait Barrick Gold d'exporter l'or du site. Les autorités maliennes ont émis en décembre des mandats d'arrêt nationaux contre le PDG de la compagnie et le directeur général du complexe pour "blanchiment de capitaux".
L'entreprise à révéler continuer à "rechercher une solution constructive" mais "reste prête à poursuivre la voie de l'arbitrage international et les voies de droit dont elle dispose".
Koffi AHOGO
La rédaction
